Le Protagoniste est l'âtrien que le joueur contrôle. À l'instar de la plupart des Âtriens, il semble aimer particulièrement les guimauves grillées, mais pas le vin de sève.[1]
C'est un adolescent, et la dernière recrue du Programme Odyssée. On ne connaît pas son vrai nom, mais les autres personnages lui donnent des surnoms affectueux tels que "petite pierre" ou "galet".
Puisque son caractère dépend en premier lieu des actions et des choix du joueur, cette page le décrira en extrapolant à partir de tous les choix qu'il est possible de faire. En d'autres termes, cette description est "la version idéale" du protagoniste. La plupart des informations à son égard proviennent de la fin "Vous-même", qui contient le plus d'exposition sur le protagoniste lui-même. Une transcription complète de cette dernière se trouve à la fin de cet article.
Apparence[]
Sans combinaison[]

Le Protagoniste enfant, sans sa combinaison
Le Protagoniste possède quatre grands yeux oranges, des oreilles pointues marquées d'encoches et trois doigts à chaque main. Ses vêtements sont simples, dépenaillés et leurs coutures sont apparentes ; il a les manches retroussées et porte des chaussettes par dessus son pantalon. Malgré son parcours académique dit des plus chaotiques, il ne semble avoir aucune blessure.
Il est le seul Âtrien que l'on voit entièrement, avec et sans sa combinaison spatiale.
En combinaison[]
La combinaison du protagoniste est constituée d'un casque blanc à la visière dorée, d'un ample vêtement beige rapiécé et d'une épaisse paire de gants en caoutchouc. Il porte également une ceinture et de grosses bottes marron aux lacets oranges. L'étanchéité de sa combinaison est assurée par des sangles et des lanières, et un poncho vert kaki repose sur ses épaules et autour de son cou.
À sa ceinture pend un petit carnet et une bobine de fil de points de suture, probablement pour rapiécer sa combinaison en cas d'urgence. Il porte dans le dos un jetpack, un sac à dos et un sac de couchage et de quoi accrocher son onduloscope et son guetteur. Sa combinaison ne comprend pas de bas, préférant se focaliser sur la protection de son torse et de sa tête.
Télémesure du casque[]
En tant que première source d'informations sur le statut de l'astronaute et de son environnement, le casque est riche en données de télémesure telles que :
- Le niveau d'oxygène, de carburant et de propulsion disponible
- La force de la gravité en temps réel (relative à celle d'Âtrebois)
- Un vecteur de propulsion
- La position générale
- La dernière photo du guetteur
- Les données de l'onduloscope
- Divers messages informatifs ou d'avertissement concernant l'environnement (comme la présence de matière fantôme, l'épuisement prochain des niveaux de carburant ou d'oxygène ou les ruptures d'étanchéité dans la combinaison).
Personnalité[]
Puisque le protagoniste est un réceptacle pour les actions du joueur, une grande partie de son caractère est déterminée par les choix du joueur en matière des actions qu'il effectue et de la façon dont il interagit avec les autres (s'il le fait). Ce que l'on sait, cependant, c'est qu'il sait être sarcastique et fait souvent de l'humour noir. D'abord rendu anxieux par sa mission (et secoué par le cataclysme répété), il parvient à se calmer en considérant sa journée sans fin comme une corvée ; il se demande même dans l'un des scénarios ce qu'il adviendrait s'il causait un paradoxe temporel.
Il est souvent patient, calme et curieux de l'univers qui l'entoure (surtout lorsqu'il s'agit d'essayer de l'empêcher d'exploser). Il est empathique et inquiet quant au bien-être de ses semblables, mais la sécurité ne semble pas faire partie des concepts importants à ses yeux, et cela même avant son immortalité temporaire.[2]
Il n'hésite pas à se lancer si les circonstances le lui permettent (comme lorsqu'il utilise les codes de lancement avant que Cornée ne les lui ait formellement donnés) et peut parfois se montrer vantard.[3] Son sens de l'organisation est admirable : il reporte méticuleusement chaque découverte qu'il effectue dans l'ordinateur de sa fusée et en fait un organigramme détaillé pour comprendre ce qui l'entoure.
Il déteste les cœlacanthes[4] et est aussi facilement sujet à la panique : lorsqu'il rencontre son double, un de leurs échanges peut n'être qu'un concert de cris hystériques et de gesticulations.
Capacités[]
En tant qu'âtrien, il est plutôt ordinaire. La plupart de ses capacités proviennent de sa combinaison spatiale et de son équipement. Son plus grand avantage comparé à ses semblables est celui de s'être involontairement lié avec la statue Nomaï à l'intérieur du musée. Grâce à elle, il est conscient de la destruction imminente de l'univers. Lorsqu'il meurt, ses souvenirs sont envoyés dans le passé et lui sont relayés lorsqu'il se réveille près du feu de camp.
Il semble néanmoins posséder de bonnes aptitudes techniques ; il est capable de manipuler les appareils des âtriens, des Nomaï mais aussi des habitants de l'Étranger. Il a également une très bonne mémoire (peut-être eidétique) et est capable d'interroger les autres ou mettre à jour le journal de bord avec des informations qu'il a obtenues dans une boucle antérieure même s'il n'a pas eu le temps de rejoindre sa fusée avant de périr (bien qu'il en soit probablement ainsi pour le confort du joueur ou parce que dû à l'interaction de l'ordinateur avec le Projet Sablière Noire).
Avec l'aide de Gabbro, il peut apprendre à méditer et sombrer dans un sommeil paisible même en cas de danger imminent. Il ne peut pas nager ou respirer sous l'eau, malgré la nature semi-aquatique de son espèce. Ses talents en matière de pilotage dépendent de ceux du joueurs, mais sont connus pour leur médiocrité, comme le démontre le jour de son premier lancement en jetpack où il a fini coincé dans un cratère près du pôle Sud d'Âtrebois.[5]
Il ne semble posséder aucun talent ou affinité pour la musique, mais s'avère être au moins un bon chef d'orchestre dans la fin de l'Oeil de l'Univers.
Histoire[]
Le jeu (et toutes les boucles qui suivent) commence le jour du premier lancement du Protagoniste dans l'espace en solo, et démarre avec son réveil près du feu de camp, provoqué par un mystérieux éclat autour de Léviathe. Il se lie involontairement et sans le savoir à la statue Nomaï dans l'Observatoire, ce qui le rend conscient de la boucle temporelle.
Il semble être en partie responsable de l'incident qui a coûté à Gossan un de ses yeux, ou en a au moins été témoin.[6]
Fin attendue[]
ATTENTION : Cette section contient de gros spoilers.
Désormais au courant de l'existence d'un Vaisseau Nomaï délabré capable de se téléporter et du générateur de distorsion avancé qui alimente le Projet Sablière Noire, il utilise Le Vaisseau pour voyager jusqu'à l'Œil de l 'Univers, tomber à l'intérieur et émerger dans une version post-mortem de l'Observatoire de Cornée où est décrit le trépas des civilisations Nomaï et âtrienne.
Il est transporté jusqu'à l'antique clairière, où il observe toutes les galaxies disparaître une à une comme l'a fait la sienne. Alors, lorsque le ciel est devenu tout noir, il reçoit le signal de sa propre respiration. Il rencontre son double, mais celui-ci se transforme en feu de camp. Une fois ce dernier allumé, Esker apparaît dans sa chaise à bascule.
Ils rassemblent ensemble les versions quantiques des autres voyageurs âtriens (ainsi que Solanum et/ou le Prisonnier s'ils les a rencontrés), et leur proposent de jouer de la musique autour du feu de camp une dernière fois. Le protagoniste saute alors dans la sphère qui lui est présentée et est consumé par le Big Bang. Le protagoniste meurt, et sa présence est le catalyseur du prochain univers.
Dialogues[]
Première boucle[]
En regard des nombreux branchements de la conversation, la retranscrire devient un exercice d'une futilité récursive. Cet arbre de dialogues a été conçu de façon à ce que les parties signifiantes d'une réponses soient un lien. Cliquez dessus pour atterrir automatiquement à l'endroit adéquat.
- Ouah...
- >Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Si tu es moi, alors je suis aussi perplexe que toi.
- >Tu crois qu'on a les mêmes souvenirs ?
- Bonne question. Réfléchissons...
- >Tu crois que c'est grave qu'il y ait deux versions de nous ?
- Écoute, ça fait un moment qu'on parle et rien n'a encore explosé.
- >Ouais, c'est une expérience assez inédite.
- Pas vrai ? C'est plutôt sympa !
- >Selon Gossan, ça veut dire que le rencard se passe bien..
- Ouais, mais pour Ardoise, ça veut dire qu'il est barbant. Pas étonnant que Gossan et Ardoise n'aient jamais eu de rencard ensemble.
- >Et il y a aussi l'œil de Gossan.
- Pfiou. Oui. Son œil. Ouais, c'est... ouais.
- >Ouaip./Sans doute.
- Hmm hmm.
- >J'ai très envie de ne pas parler de ça.
- Pareil pour moi. On passe à autre chose ?
- >On passe à autre chose.
- Hé, tu penses qu'il se passerait quoi si tu ne sautais pas dans le trou noir à la fin de cette boucle ?
- >Hmm... C'est une bonne question.
- Je me pose la même question. On navigue en eaux troubles, là.
- >Contrairement à toutes les autres manipulations temporelles qu'on a vécues.
- Tu te moques de moi ? Tu ne peux pas ! Tu es moi ! N'empêche, ça a l'air de prouver qu'on est la même personne.
- >C'est vrai, on est un peu les Feldspath des anomalies temporelles.
- Feldspath se servirait juste de la boucle temporelle pour tenter des pirouettes de plus en plus bizarres, à tous les coups. C'est peut-être pas plus mal que Feldspath ne sache pas qu'elle existe.
- >Contrairement à toutes les autres manipulations temporelles qu'on a vécues.
- Je me pose la même question. On navigue en eaux troubles, là.
- >Si je ne le fais pas, alors d'où est-ce que tu viens ?
- Tu n'as pas tort. Enfin, j'ai l'impression d'exister pour de vrai, donc je ne pense pas être le fruit de ton imagination ou un truc du genre.
- >C'est exactement ce que dirait le fruit de mon imagination !
- >Je ne suis pas spécialiste, mais tu m'as l'air d'exister pour de vrai.
- Merci. Tu m'as aussi l'air d'exister pour de vrai, donc... Il faut croire qu'on est deux, maintenant !
- Tu n'as pas tort. Enfin, j'ai l'impression d'exister pour de vrai, donc je ne pense pas être le fruit de ton imagination ou un truc du genre.
- >On va bien voir !
- Tu dois avoir raison !
- >Hmm... C'est une bonne question.
- Hé, tu penses qu'il se passerait quoi si tu ne sautais pas dans le trou noir à la fin de cette boucle ?
- >On passe à autre chose.
- Pareil pour moi. On passe à autre chose ?
- >Ouaip./Sans doute.
- Pfiou. Oui. Son œil. Ouais, c'est... ouais.
- >Et il y a aussi l'œil de Gossan.
- Ouais, mais pour Ardoise, ça veut dire qu'il est barbant. Pas étonnant que Gossan et Ardoise n'aient jamais eu de rencard ensemble.
- >Peut-être que l'univers ne voit pas de problème à ce qu'il y ait deux versions de nous.
- Espérons que non. Et puis, c'est toujours mieux que si on avait créé un autre cœlacanthe ou un truc du genre.
- >ARGH.
- Tu lis dans mes pensées.
- >Tu places la barre un peu bas.
- C'est pas placer la barre un peu bas, c'est carrément trébucher dessus.
- >C'est vrai. On est plus beaux et on a moins de dents.
- C'est déjà ça, j'imagine.
- >ARGH.
- Espérons que non. Et puis, c'est toujours mieux que si on avait créé un autre cœlacanthe ou un truc du genre.
- >Ouais, c'est une expérience assez inédite.
- Écoute, ça fait un moment qu'on parle et rien n'a encore explosé.
- >Tu crois qu'on a les mêmes souvenirs ?
- Si tu es moi, alors je suis aussi perplexe que toi.
- >C'est le plus beau jour de ma vie !
- C'est vrai, c'est génial qu'on soit deux, mais est-ce que c'est vraiment le plus beau jour de notre vie ? Qu'est-ce que tu fais de celui où, tu sais... ce jour-là, quoi ?
- >Tu parles du jour où j'ai...
- Quoi ? Non ! Non, je parle de l'autre.
- >OH. Ouaip, c'est beaucoup plus logique.
- Tu as raison. C'est sans doute celui-là, le plus beau. Ha ha, on est d'accord ! Mais c'est sans doute le plus beau jour de notre vie après celui-là.
- >Attends, tu peux lire dans mes pensées ?
- Pas du tout. J'ai simplement les mêmes souvenirs que toi... Enfin, sauf pour cette boucle. J'ai commencé cette boucle en sortant d'un trou blanc à l'intérieur du projet Sablière noire, puisque j'ai sauté dans le trou noir dans la boucle d'avant. Tu penses qu'il se passerait quoi si tu ne sautais pas, cette fois-ci ?
- >Quels autres souvenirs tu as ?
- Réfléchissons... On devrait avoir les mêmes souvenirs avant le départ dans l'espace et la découverte de la boucle temporelle alien.
- >Tu crois que c'est grave qu'il y ait deux versions de nous ?
- >Attends, tu peux lire dans mes pensées ?
- Tu as raison. C'est sans doute celui-là, le plus beau. Ha ha, on est d'accord ! Mais c'est sans doute le plus beau jour de notre vie après celui-là.
- >OH. Ouaip, c'est beaucoup plus logique.
- Quoi ? Non ! Non, je parle de l'autre.
- >Tu as raison. C'est sans doute celui-là, le plus beau.
- Ha ha, on est d'accord ! Mais c'est sans doute le plus beau jour de notre vie après celui-là.
- >Tu parles du jour où j'ai...
- C'est vrai, c'est génial qu'on soit deux, mais est-ce que c'est vraiment le plus beau jour de notre vie ? Qu'est-ce que tu fais de celui où, tu sais... ce jour-là, quoi ?
- >Tu es le moi de la dernière boucle ?
- Je crois que oui. J'ai commencé cette boucle en sortant d'un trou blanc à l'intérieur du projet Sablière noire.
- >J'ai commencé au feu de camp, comme d'habitude.
- Je trouve ça logique, vu que c'est sûrement le fait de sauter dans le trou noir qui a créé deux versions de nous. Dis, tu penses qu'il se passerait quoi si tu ne sautais pas dans le trou noir à la fin de cette boucle ?
- >Tu te souviens de quoi d'avant cette boucle ?
- Je me souviens de toutes les boucles temporelles, y compris de la dernière, quand j'ai sauté dans le trou noir là-dedans. Et toi ?
- >Moi aussi. On dirait que nos souvenirs diffèrent au début de cette boucle.
- >Pareil, sauf que j'ai repris connaissance au feu de camp, comme à chaque fois.
- C'est logique que l'une des deux versions de nous commence au feu de camp, comme d'habitude. Dis, tu penses qu'il se passerait quoi si tu ne sautais pas dans le trou noir à la fin de cette boucle ?
- Je me souviens de toutes les boucles temporelles, y compris de la dernière, quand j'ai sauté dans le trou noir là-dedans. Et toi ?
- >J'ai commencé au feu de camp, comme d'habitude.
- Je crois que oui. J'ai commencé cette boucle en sortant d'un trou blanc à l'intérieur du projet Sablière noire.
- >Eh bah ça alors.
- Ouais, dupliquer des êtres vivants, c'est sans doute pas ce que les Nomaï avaient en tête quand ils ont construit le projet Sablière noire.
- >Je me demande si on a les mêmes souvenirs.
- Bonne question. Réfléchissons...
- >Tu crois que c'est grave qu'il y ait deux versions de nous ?
- >Je me demande si on a les mêmes souvenirs.
- Ouais, dupliquer des êtres vivants, c'est sans doute pas ce que les Nomaï avaient en tête quand ils ont construit le projet Sablière noire.
- >AAAAAAAAAAHHHH! (À partir de ce moment, Vous-même gesticule dans tous les sens.)
- Qu'est-ce qu'on a fait ? Sauter dans ce trou noir était la pire idée possible !
- >Oui. C'est clair.
- >J'avais besoin de savoir ce qui allait se passer.
- C'est bon. C'est bon, je suis calme. (La conversation repart du début)
- >AAAAAAAAAAAAHHH!
- AAAAAAAAAAAAHHH!
- >Il fallait que ça sorte.
- AAAAAAAAHHHhhh... C'est bon, j'ai fini de crier, moi aussi. (La conversation repart du début)
- >Il fallait que ça sorte.
- >AAAAAAAAAAAAAAAHHH!
- AAAAAAAAAAAAAAAHHH! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH!
- >AAAAAaaaAAAAAaAAaaaaaHHH!
- AAAAAaaaAAAAAaAAaaaaaAAAHHH!
- >AAAAAAAAAAAAAAAAAUGHHHH!
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!
- >AAAAAAaaah... hhh... ha.
- AAAAAAAHHHhhh... halète, halète)...
- >Ça va mieux ?
- Ça va mieux. (La conversation repart du début)
- >...AAAAAAH! AAAAAAAAAAAAAHHH!!
- >Ça va mieux ?
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!
- AAAAAAAHHHhhh... halète, halète)...
- >AAAAAAAAAAAAAAAAAUGHHHH!
- AAAAAaaaAAAAAaAAaaaaaAAAHHH!
- >WAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUGH!
- WAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUGH!
- >WAAAAAAAAAAAAAAURGLHHH!
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!
- >AAAAAAaaah... hhh... ha.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!
- >WAAAAAAAAAAAAAAURGLHHH!
- WAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUGH!
- >AAAAAaaaAAAAAaAAaaaaaHHH!
- AAAAAAAAAAAAAAAHHH! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH!
- AAAAAAAAAAAAHHH!
- Qu'est-ce qu'on a fait ? Sauter dans ce trou noir était la pire idée possible !
- >Qu'est-ce qui s'est passé ?
Deuxième boucle paradoxale ou plus[]
- "Salut, moi."
- >Tu te souviens de notre départ pour notre premier voyage en solo ?
- "Carrément ! J'ai l'impression que ça fait une éternité.
N'empêche, on n'en aurait pas réchappé cette première fois si la boucle temporelle n'avait pas existé. C'est pas bizarre de penser à ça ?"- >Plus bizarre qu'il y ait deux versions de nous ?
- "Wow, alors je SUIS sarcastique."
- (Si vous avez rendu Tuff malade) "Tuf avait raison... Je SUIS détestable."
- >On manquait terriblement de préparation pour aller dans l'espace.
- "C'est troublant d'y penser. Surtout quand on sait que même Riébeck a réussi son premier décollage."
- >Plus bizarre qu'il y ait deux versions de nous ?
- "Carrément ! J'ai l'impression que ça fait une éternité.
- >(Si vous avez atteint la Station solaire manuellement) Tu te souviens quand on a posé notre fusée sur la station solaire ?
- "OUI. Je n'en reviens pas qu'il n'y ait eu personne pour voir ça.
On est sans doute les meilleurs pilotes du programme spatial, maintenant."- >Ouais, mais on a aussi perdu la vie plus de fois que n'importe qui d'autre.
- "C'est vrai. Je ne sais pas trop comment prendre ça en compte."
- >Enfin, ce n'est pas comme si quelqu'un était au courant.
- "N'empêche, c'est plutôt agréable de pouvoir en parler. Même si c'est juste à nous-mêmes."
- >J'avais besoin de m'en vanter un peu devant quelqu'un.
- "C'est pas grave. C'est plutôt agréable de pouvoir en parler."
- >Est-ce que c'est vraiment arrivé, vu comment la boucle temporelle fonctionne ?
- "Quoi ? Mais enfin, ne nous prive pas de ça !"
- >Je plaisante, je me fiche de savoir comme le temps fonctionne.
- "Ha ha, ouais, pareil pour moi. Évidemment."
- >Mais vu que ça s'est passé seulement dans une boucle précédente...
- "Le pire, c'est qu'on est la même personne et que tu sais que je vais être d'accord avec toi. (Soupir...)"
- >Je plaisante, je me fiche de savoir comme le temps fonctionne.
- "Quoi ? Mais enfin, ne nous prive pas de ça !"
- >Ouais, mais on a aussi perdu la vie plus de fois que n'importe qui d'autre.
- "OUI. Je n'en reviens pas qu'il n'y ait eu personne pour voir ça.
- >Tu te souviens de notre départ pour notre premier voyage en solo ?
Galerie[]
Notes[]
- ↑ Le Protagoniste : On ne peut pas vraiment appeler le Bon filon un "délicieux vin de sève". Ça tient plus du "tord-boyaux innommable". Porph : Les vrais Âtriens se distinguent par leur estomac d'acier, camarade. Notre société de chasseurs-cueilleurs endurcis est issue de maintes expérimentations. Je veux dire par là que nos ancêtres ont survécu en mangeant tout un tas de choses immondes.
- ↑ Ardoise : Quoi, tu t'inquiètes pour ta sécurité, maintenant ?
- ↑ Le Protagoniste : Tu te souviens quand on a posé notre fusée sur la station solaire ?
- ↑ Vous-même : Espérons que non. Et puis, c'est toujours mieux que si on avait créé un autre cœlacanthe ou un truc du genre.
- ↑ Gossan : Ah oui ? C'est marrant, mais il me semble que la première fois qu'on t'a mis un réacteur dorsal, on a dû aller te repêcher dans le cratère près du pôle Sud.
- ↑ Le Protagoniste : Et il y a aussi l'œil de Gossan.